Un élu, dans une commune, a deux outils à sa disposition pour la gestion financière de sa collectivité : la fiscalité et l’emprunt. On ne peut pas utiliser les deux, comme je le vois aujourd’hui dans certaines communes en Lozère, et notamment Mende. Soit, on engage des emprunts sur une période et la commune rembourse progressivement cet emprunt, à condition toutefois que cette somme d’emprunt soit affectée à des investissements qui rapportent de l’argent, notamment des loyers qui permettent de rembourser l’emprunt sans augmenter la fiscalité. Soit, on agit sur la fiscalité et on augmente soit la taxe d’habitation, soit la taxe foncière, soit les deux.
Pour ma part, j’ai choisi l’emprunt, et j’assume, et pas la fiscalité compte tenu des moyens dont dispose aujourd’hui la population locale.
A Mende, on agit sur les deux, à la fois l’emprunt et la fiscalité, ce qui crée une hyper-fiscalisation de cette commune et des difficultés budgétaires. On comprend mieux pourquoi Alain Bertrand a quitté la mairie de Mende et que Laurent Suau patauge aujourd’hui.